Par Julien Van Caeyseele
Publié le
4 février 24 à 8h06
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L’église Saint-Paul de Chailly-en-Bière (Seine-et-Marne) est un bâtiment historique pour bien des raisons… Déjà parce qu’elle a été construite au XIIe siècle, mais aussi puisqu’un manuscrit du début du IXe atteste d’une première église médiévale sur le site. Elle est également célèbre parce qu’elle figure sur le célèbre tableau L’Angélus, de Jean-François Milletconservé au musée d’Orsay.
Les charpentiers de Notre-Dame de Paris
Vendredi 26 janvier, une cérémonie a été organisée en mairie de Chailly-en-Bière pour remercier les donateurs de la première collecte de la Fondation du Patrimoine, qui a permis de réaliser la première tranche de travaux. D’un coût de plus de 400 000 €, elle a permis de rénover la toiture, une partie de la nef et la charpente… qui a été réalisée par les charpentiers qui travaillent actuellement sur Notre-Dame de Paris.
Mais l’étude préalable a mis en avant le besoin d’autres travaux et la mairie de Chailly-en-Bière lance un nouvel appel aux dons, pour rénover l’extérieur de l’édifice. « Grâce aux donateurs, la première phase a été un vrai succès, souligne Alain Thiery, le maire de Chailly-en-Bière. Nous espérons avoir autant de retours afin de poursuivre la restauration de ce patrimoine, classé aux Monuments historiques. »
Le boulanger mis à contribution
Grâce à la signature avec la Fondation du patrimoine, représentée par Bertrand Dehelly, le délégué départemental adjoint pour la Seine-et-Marne, les futurs dons ouvrent la voie à une déduction fiscale. Outre les dons, il existe aussi une autre façon de participer à la restauration…
Le boulanger du village propose à la vente des tuiles à la framboise. À chaque paquet vendu, une partie des bénéfices est reversée à la Fondation du patrimoine, pour la rénovation de l’église Saint-Paul. « L’objectif de ces travaux est de rénover la partie extérieure du transept, du chœur et du chevet », détaille Suzana Guenego, architecte du patrimoine en charge de la restauration de l’église.
D’un coût total de 350 000 €, les travaux de cette deuxième tranche devraient s’étaler jusqu’à début 2025. Deux autres tranches pourraient ensuite – en fonction des subventions et dons – être réalisées : pour le clocher et l’intérieur du batiment.
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